appartement

villa
agence jd immobilier
Nous sommes le vendredi 29 mars 2024 06:08:19. Mise à jour mardi 12 juin 2007 10:41:38
maison

accueil jd immobilier Accueil

Nos produits :
vente villas Villas
vente maisons Maisons
vente terrains Terrains
vente commerces Commerces
vente appartements Appartements

ventes nouveautés nouvelles ventes Nouveautés
recherche vente Recherche Rapide
petites annonces Petites Annonces

Affiliation :
partenaires immobilier Devenir partenaire
membres immobilier Espace membres

Nos partenaires :
journaux petites annonces Supports Presse
sites petites annonces Supports Internet

échanger un lien avec jd immobilier Echanger un lien
Liens partenaires jd immobilier Nos liens

Nous contacter :
agence immobilière agde Agde
agence immobiliere frontignan Frontignan
agence immobiliere gigean Gigean
webmaster jd immobilier Webmaster


Actualité juridique | Chiffres utiles | News du Web | Défiscalisation | Forum | Outils
Vous êtes dans : Actualité juridique > Copropriété > Finances / comptabilité / fiscalité


ACTUALITE JURIDIQUE
Finances / comptabilité / fiscalité



TVA et syndicats de copropriété - la légalité de l'instruction de 1998
On se souvient de l’instruction du 14 novembre 1998 (n° 3 A-3-98) qui considère que les syndicats de copropriété, dotés de la personnalité morale, effectuent des opérations qui entrent dans le champ d’application de la T.V.A. Les différentes activités d’un syndicat de copropriété, qui consistent en la conservation et l’administration d’un immeuble et qui répartit le montant des différentes charges selon la quote-part de chaque copropriétaire, s’analysent, fiscalement, comme des prestations de services, à titre onéreux, rendues par le syndicat aux copropriétaires. Le syndic intervient lui comme prestataire de services du syndicat.

Quelles sont les conséquences de ce constat ?

En principe, toutes les charges que le syndicat " refacture " aux copropriétaires devraient être assujetties à la T.V.A. Toutefois, pour tenir compte des contraintes inhérentes à leur activité, l’administration admet dans cette instruction de faire une distinction entre les syndicats assurant la gestion d’une copropriété dite traditionnelle et ceux assurant la gestion d’une copropriété fournissant des services supplémentaires.

Syndicats de copropriété traditionnelle
Il s’agit de ceux dont l’activité se limite à gérer des immeubles pour l’habitation ou pour une occupation professionnelle (activités libérales, commerciales…). L’administration admet que ces syndicats " continuent " à exclure de leur base d’imposition les remboursements de charges effectués par les copropriétaires et afférents à la conservation, l’entretien et l’administration des parties communes, des éléments d’équipements communs, des éléments d’équipements affectés aux services collectifs courants dans ce type de copropriété (jeux d’enfants, piscines, courts de tennis…), à l’exclusion des sommes réclamées au titre de l’utilisation de ces équipements (droit d’usage, rémunération d’un professeur de tennis…) et des services de gardiennage et d’enlèvement des ordures ménagères.

Le non-assujettissement à la T.V.A. suppose une reddition de compte aux copropriétaires, la justification de la nature et du montant exact des débours.

Il est rappelé ici que les copropriétaires qui exercent une activité imposable à la T.V.A. ouvrant droit à déduction peuvent déduire la T.V.A. qui figure sur le relevé des charges qui leur est délivré par le syndic.
Syndicats fournissant des services complémentaires - Résidences services
Ces syndicats exercent deux types d’activités : une activité liée à la gestion traditionnelle d’une copropriété et une activité liée à la gestion de services complémentaires tels que soins, blanchissage, aide-ménagère, restauration, services de coiffure, livraison de biens …
L’activité liée à la gestion classique bénéficie de la mesure de tolérance. En revanche, les services supplémentaires doivent être soumis à la T.V.A., que ceux-ci soient exécutés directement par le syndicat ou fournis par un prestataire extérieur. La quantité des prestations supplémentaires fournies et les modalités de leur paiement (incluses dans les charges communes ou payées séparément) sont inopérantes. Sont comprises dans la base d’imposition à la T.V.A. les sommes payées par les utilisateurs de ces services ainsi que la quote-part des charges de copropriété relative à ces services (charges de conservation, d’entretien, d’administration des parties communes et des éléments d’équipement, frais de personnel, affectés à ces services).

Pour plus de détails, vous pouvez vous reporter à l’article publié dans la Revue bleue FNAIM d’août-septembre 1998.

Cette imposition à la T.V.A. de certaines activités des syndicats est-elle légale ?
Oui, c’est ce qu’a considéré le Conseil d’État dans un arrêt en date du 7 décembre 2001, qui opposait un syndicat de copropriétaires au Ministère de l’économie et des finances, en rappelant que constitue une activité économique taxable le fait pour un syndicat de prendre en charge des éléments d’équipements communs et de fournir à ses membres des biens et des services sans lien avec la conservation, l’entretien et l’administration de ses parties communes.

Nathalie EZERZER
 
 

RETOUR


Visitez le site
de notre partenaire :




S1 | S2 | S3 | S4 | S5 | S6 | S7 |